7 juillet 2016

Réparation Safran - 4ème partie

Bonsoir,
Les travaux avancent bien.  L'intérieur du safran nettoyé, sablé, lavé à l'acétone, les fissures et faiblesses ont été corrigées à l'aide de résine époxy et de divers tissus de fibre de verre.
Il reste maintenant à remettre de la mousse polyuréthane à l'intérieur et refermer le tout.
La mousse est un produit que j'ai obtenu d'un distributeur spécialisé; c'est un produit en deux composantes qu'il faut mélanger 20-30 secondes et couler immédiatement.  Elle prend son expansion en 90 secondes et ensuite devient dure comme du bois.  Mais en bien plus léger et imperméable.
La mousse a pris son expansion; il reste à laisser durcir et tailler l'excédent afin de pouvoir recoller la peau du safran.

Pour tailler l'excédent de mousse durcie, j'ai utilisé d'abord une bonne vieille égoine et enlevé le plus gros.  J'ai parfait la forme en utilisant ma sableuse à bande suivie de la sableuse orbitale.  L'idée est d'obtenir exactement la forme extérieure du safran avec une épaisseur moindre équivalente à celle de la peau que je vais ensuite re-coller avec de la résine époxy épaissie légèrement à l'aérosil.

La mousse a été égalisée et prête pour l'opération suivante.
J'ai étendu une épaisseur suffisante de résine afin d'assurer un collage parfait de la peau avec la mousse.  Afin de garantir une adhésion adéquate, des poids de fonte (haltères) ont été mis à profit.  J'en ai mis pour plus de 130 livres... (le safran va être musclé). Évidemment j'ai bien soutenu le safran au dessous afin d'éviter d'impartir définitivement à celui-ci une courbe indésirable...

Les haltères de Didier à la rescousse du projet.  
Vingt quatre heures après, je m'attaque à re-laminer le joint de découpe (8 couches de tissu de fibre de différentes largeurs) afin de retrouver la solidité du tout.  

La peau du safran est re-stratifiée en plus d'avoir été collée précédemment.

Voilà,  c'est maintenant du solide.  Un sondage par percussions me confirme qu'aucune délamination ni vide subsiste.  La suite consiste à réparer les imperfections extérieures (fairing), bien sabler et appliquer trois couches de primer à l'époxy et deux couches de peinture anti-salissures Horizons.
C'est mon projet de cette fin de semaine (entrecoupé par le départ de la Transat Québec St-Mâlo auquel je dois assister).

La suite sera le remontage sur Néméa, dès que ma nouvelle ferrure en inox aura été livrée par mon machiniste.  

À bientôt !

Le Skipper